Le temps a fraîchi, les feuilles mortes jonchent les allées, la pluie tambourine sur nos fenêtres… nul doute, nous sommes bien en automne ! D’où le choix d’un petit poème de saison appris par les enfants à l’école.
Les trois noisettes
Trois noisettes dans le bois
Bout au bout d’une brindille
Dansaient la capucine vivement au vent
En virant ainsi que filles
De roi.
Du roi des nains s’entend ;
Car à peine étaient-elles hautes
Comme botte
De grenouille et grosses
Comme petit doigt ou comme cosses
De pois.
Un escargot vint à passer:
“Mon beau monsieur, emmenez-moi
Dans votre carrosse,
Je serai votre fiancée”
Disaient-elles toutes trois.
Mais le vieux sire sourd et fatigué,
Le sire aux quatre cornes sous les feuilles
Ne s’est point arrêté,
Et, c’est l’ogre de la forêt, je crois,
C’est le jeune ogre rouge, gourmand et futé,
Monseigneur l’écureuil,
Qui les a croquées
Tristan Klingsor
Le valet de coeur
Il manque une partie de cette poésie que j’ai apprise à la maternelle…
« … ainsi que des filles de roi.
Du roi des nains, s’entend,
Car à peine étaient-elle hautes comme bottes de grenouilles
Et grosses (ou rondes ?) comme un petit pois (ou comme cosse de pois ?)
Un escargot vint…
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Vous avez raison. J’ai repris le poème tel qu’il a été appris par mes enfants et tel qu’il apparaît d’ailleurs dans certains manuels.
Mais dans le recueil Le valet de coeur, ce poème contient bien une strophe supplémentaire.
Merci pour cette précision et bravo pour la mémoire, c’est formidable de parvenir à se souvenir d’une poésie apprise en maternelle !
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