Pour mon défi lecture 2018, il me fallait lire un roman du genre Urban Fantasy. Après avoir cherché la définition sur Babelio, j’ai choisi de lire Lance, une nouvelle du recueil Métaphysique du vampire de Jeanne A. Debats que j’avais justement dans ma liseuse.
Titre: Lance – Métaphysique du vampire
Auteur : Jeanne A Debats
Éditeur : Helios
Pages : 54
Année de parution : 2017
Genre : Fantastique, Urban Fantasy, Nouvelle, littérature française
L’histoire
Navarre, alias Raphaël est un drôle de vampire. Non seulement il est vieux et immortel, mais il entretient un rapport ambigu avec le Vatican. Pour tout dire, il travaille en sous-main pour lui… comme espion assassin. Avec ses dons de vision, ses capacités surnaturelles, il ne peut être qu’un agent hors normes !
En 1936, il est contraint de faire équipe avec un Lancelot vieux de mille ans pour sauver une princesse des griffes d’un dragon invoqué par les nazis.
Mon avis
Ne connaissant pas du tout le terme de Urban Fantasy, j’ai jeté un coup d’œil à la définition donnée par Babelio : « Sous genre du fantastique et de la fantasy, l’urban fantasy ou fantasy urbaine est un genre littéraire où des créatures féeriques et mythologiques vivent dans un centre urbain dont le niveau technologique peut varier entre la fin du XIXe siècle et le XXIe siècle. Magie et technologie constituent la double trame de fond de ces œuvres. »
Néanmoins j’ai été très étonnée à la lecture de cette nouvelle de Jeanne A. Debats car son vampire est vraiment très différent de ceux que la littérature contemporaine et les séries/films actuels en donnent. On est très loin de l’image romantique du vampire qui a retrouvé une part d’humanité et qui est capable d’aimer.
Ici Raphaël, aussi appelé Navarre est un véritable vampire, solitaire et un peu rebelle. Il se délecte du sang de ses victimes, est obsédé par le sexe, use de tous les pouvoirs que lui confère son état de vampire, boit, jure à tout va, parjure… Il est très loin de l’image du héros. Quand à son compagnon de voyage, Lancelot, qu’il réveille après un sommeil de 1000 ans, il est, lui aussi, loin du preux chevalier de la légende. Ce Lancelot, un peu béta, est plus porté à la parole qu’à l’action et ne sait ni courir, ni nager, ni grimper !
Pour autant, ces deux anti-héros vont se lancer dans une véritable quête pleine de rebondissements et de combats face à des créatures surnaturelles en pleine période de montée du nazisme avant la seconde guerre mondiale. Cette partie de l’histoire aurait mérité, à mon avis, plus de développement en particulièr le combat contre le dragon et les nazis qui est vraiment succinct.
L’histoire est narrée par Raphaël sur un ton mordant et plein d’ironie. Il est très cynique sur le monde qui l’entoure, sur ses « employeurs » du Vatican, sur ses congénères. Ses répliques et ses pensées s’enchaînent, toujours pleines de sarcasmes.
Au final, cet humour noir constant m’a déstabilisée et j’ai eu du mal à rentrer dans cette lecture. Je ne pense pas lire les autres nouvelles de Métaphysique du vampire car je n’ai pas accroché au personnage ni à l’histoire. Par contre, j’ai très envie de découvrir le coté plus science fiction de cette auteure, en particulier son roman « La vieille anglaise et le continent ».
Un peu déçue donc ! Je ne connais pas du tout cette auteure et non plus le concept d’urban fantasy et j’avoue que le mélange dragon et nazis me fait un peu peur !
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C’est un univers sombre mais tourné de manière humoristique. Je pense que cet humour noir n’est pas ma « tasse de thé ». Après, c’est une nouvelle de 54 pages donc ça vaut le coup de tenter d’autant que les critiques sur Babelio sont vraiment très laudatives.
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Je n’avais pas lu qu’elle ne faisait que 54 pages c’est vrai que c’est tentant du coup !
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