La fille qui cherchait son chien (et trouva l’amour) de Meg Donohue

Dans le cadre d’un challenge, je devais lire un roman dont la couverture était violette. Difficile à trouver ! Je me suis alors souvenue d’un livre que j’avais lu il y a 1 ou 2 ans qui comportait cette couleur sur la couverture et sur la tranche : La fille qui cherchait son chien (et trouva l’amour). Au final, je n’ai pas posté ma chronique à temps pour valider le challenge mais je suis ravie d’avoir relu cette jolie romance

Titre : La fille qui cherchait son chien (et trouva l’amour)    (Dog Crazy: A Novel of Love Lost and Foun)

Auteure : Meg Donohue

Editeur : Mosaic poche

Pages : 310

Parution : 2015

Genre : Romance, Littérature américaine

 

L’histoire (4eme de couverture)

---

Une jolie psy qui ne tourne pas rond. Une ado qui parcourt inlassablement les rues de la ville à la recherche de son chien. Un garçon amoureux en secret qui la suit. Une famille un brin bancale. Un séduisant célibataire qui fuit les sentiments…Dans ce roman décalé et rafraîchissant, où bat le cœur de San Francisco, Meg Donohue brosse une galerie de portraits drôles et attachants où chaque personnage, toujours relié aux autres, cherche son chien à sa manière : avec nostalgie, avec passion, avec vulnérabilité… et finit par se trouver lui-même et rencontrer l’amour. Un regard tendre et drôle porté sur les liens qui unissent les êtres humains entre eux, et à leurs compagnons les plus fidèles.

 

Mon avis

---

Maggie Brennan est une héroïne assez atypique : psychologue spécialisée dans le deuil animalier, cette trentenaire est elle-même victime de terribles crises d’angoisses depuis la mort de son chien. Incapable de sortir de chez elle, elle essaye de lancer sa nouvelle activité à domicile tout en dissimulant ses tocs et son hyper-maniaquerie.

Sa rencontre avec Anya va la chambouler. Anya est une jeune fille de 19 ans, désespérée depuis la disparition de son chien, qui a arrêté ses études et son job pour passer ses journées à arpenter les rues de San Francisco dans l’espoir de retrouver son chien. Bien décidée à l’aider, Maggie va devoir surmonter ses peurs pour l’accompagner dans ses recherches.

Ces deux personnages sont touchants dans leurs doutes comme dans leurs forces

Les personnages secondaires sont également agréables : Lourdes l’amie pétillante et fidèle qui tente d’aider Maggie – Henry, le frère d’Anya, soucieux du bien-être de sa soeur – Sybil la dynamique bénévole de l’association SuperClebs – Huan, le timide voisin amoureux d’Anya – et enfin, les chiens Giselle et Seymour qui apportent leur touche canine inimitable.

J’ai apprécié que, tout en étant une romance pleine de bons sentiment, on ne tombe jamais dans la minauderie, la mièvrerie. Au contraire, les thèmes du deuil animalier et des troubles anxieux sont habilement abordés.

Certaines personnes ont du mal à mesurer l’importance du lien qui nous unit à nos animaux. Il est difficile de s’autoriser à vivre son deuil lorsqu’on a l’impression que les autres nous jugent. Mais l’amour, c’est l’amour. Et perdre son chien, c’est perdre quelqu’un qu’on aime.

Enfin, ce roman est surtout une ode aux formidables compagnons que sont les chiens.

Le chien est une présence familière, quelque soit l’environnement, , un élément rassurant, un compagnon constant, une bouée dans un océan d’inconnu.

En conclusion, un joli roman plein de douceur et d’optimisme que j’ai beaucoup apprécié, à la 1ere lecture comme à la 2nde.