J’ai découvert Laurent Gounelle l’année dernière avec Le jour où j’ai appris à vivre. Devant choisir un livre sur le thème « l’esprit en éveil » pour le challenge Printemps de lire, j’ai choisi de relire un roman de cet auteur. Celui-ci m’a d’ailleurs mieux plu que le premier !
Titre : Les dieux voyagent toujours incognito
Auteur : Laurent Gounelle
Editeur Pocket
Pages : 480
Parution : 2010
Genre : Littérature française, Contemporain, Développement personnel
L’histoire
Alan Greenmor, 24 ans,n’est pas heureux. Abandonné à la naissance par son père, puis par son beau-père, il a été élevé par une mère qui espérait réussir sa vie à travers lui et l’a poussé dans des activités et des hautes études qui ne lui plaisaient pas. Aujourd’hui il est insatisfait dans sa vie professionnelle et n’ose pas s’affirmer au sein de son entreprise. La seule lumière dans sa vie était sa petite amie, Audrey, qui vient de le quitter. Décidé à en finir avec cette morne vie, il monte en haut de la Tour Eiffel pour se jeter dans le vide. Mais au dernier moment, un homme le fait douter de sa décision et lui propose un pacte : faire de lui « un homme capable de mener sa vie, de résoudre ses problèmes, et même d’être heureux ». En échange, Alan, s’engage, sur sa vie, à faire tout ce que cet homme lui dira.
Mon avis
La première partie de ce livre m’a fortement fait penser au roman Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une de Raphaëlle Giordano (à noter que celui de Laurent Gounelle est antérieur donc a la primauté du concept) : une personne insatisfaite de sa vie est prise sous son aile par un « mentor » qui lui dispense des leçons de sagesse qu’elle doit ensuite mettre en application au travers de petits exercices pratiques et qui lui permettent d’améliorer peu à peu sa vie.
Cette partie du livre est vraiment axée sur le développement personnel : comment changer sa façon d’être permet de changer le comportement des autres à son égard, comment s’accepter, se réaliser, comment améliorer sa vie…
Tout comme dans Le jour où j’ai appris à vivre, j’ai trouvé que certains passages étaient un peu « poussifs » et que le discours était peu naturel, ressemblant plutôt à une compilation de principes de philosophie et de développement personnel.
J’ai nettement préféré la seconde partie du roman ou Alan se rebelle contre son mentor et décide de reprendre la maîtrise de sa vie. L‘intrigue se renforce et se recentre sur le milieu de l’entreprise.
On est face à une entreprise qui prône la mise en avant de l’humain mais qui se déshumanise de plus en plus au profit de la vitesse et de la rentabilité exigée par les actionnaires. Difficile également d’être soi dans un milieu professionnel qui stigmatise la différence et uniformise la façon de travailler. On voit toute l’ambivalence de cet univers qui demande une cohésion et un travail d’équipe tout en exaltant l’individualisme et la rivalité entre les salariés.
L’ascension professionnelle d’Alan et le passage sur l’assemblée générale de sa société est assez utopiste mais dans notre monde capitaliste ou la vie de l’entreprise et le devenir des salariés est soumis au diktat des actionnaires et des fonds de pension, il est parfois bon de rêver à un monde qui pourrait fonctionner de manière plus humaine !
Informations complémentaires
Bibliographie de Laurent Gounelle
Laurent Gounelle a toujours été passionné de sciences humaines : philosophie, psychologie. Consultant en relations humaines en entreprises pendant 15 ans, il se concentre sur le développement personnel.
Depuis 2008, il a publié 5 romans :
- L’homme qui voulait être heureux,
- Les dieux voyagent toujours incognito,
- Le philosophe qui n’était pas sage,
- Le jour ou j’ai appris à vivre,
- Et tu trouveras le trésor qui dort en toi.
Lu dans le cadre du PrinTemps de Lire
Livre lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois de Bianca
[…] Les dieux voyagent toujours incognito de Laurent Gounelle (480 pages) […]
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J’ai beaucoup entendu parler de ce livre. Il faut que je le lise aussi !
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Je serais curieuse de connaître ton avis sur ce livre !
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