L’omelette au sucre de Jean-Philippe Arrou-Vignod

Maelly et sa grand mère sont allées faire un petit tour à la librairie début septembre et en sont revenues avec ce titre que je ne connaissais pas du tout L’omelette au sucre – Histoires des Jean-quelque chose, une histoire de famille drôlissime inspirée des souvenirs d’enfance de l’auteur. Ce roman fait d’ailleurs partie de la liste de référence des romans jeunesse à lire en cycle 3 à l’école primaire.

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Titre : L’omelette au sucre

Auteur : Jean-Philippe Arrou-Vignod

Editeur : France Loisirs

Pages : 160

Genre : Littérature jeunesse, littérature française

Age de lecture : à partir de 9 ans

 

L’histoire (4ème de couverture)


Connaissez-vous l’omelette au sucre ? Rien de moins compliqué à préparer.

Prenez une famille de cinq garçons. Ajoutez-y un nouveau bébé à naître, une tortue, un cochon d’Inde et une poignée de souris blanches. Mélangez bien le tout, sans oublier une mère très organisée, un père champion du bricolage et quelques copains d’école à l’imagination débordante.

Saupoudrez d’une pincée de malice et d’émotion, et servez aussitôt. C’est prêt…

À consommer sans modération !

 

L’avis de Maelly (9 ans)


J’ai adoré cette histoire très rigolote.

Ça se passe en 1967 et ça parle d’une famille un peu bizarre avec 5 garçons. Comme le père n’a pas beaucoup de mémoire, les parents ont donné le même prénom à tous donc il y a Jean A, Jean B, Jean C, Jean D, Jean E plus le petit bébé qui va naître. L’histoire raconte la vie quotidienne de la famille et toutes les bêtises des garçons.

Mon passage préféré est quand ils imaginent comment sera l’an 2000 avec des voitures volantes et la possibilité pour tout le monde de voler en apesanteur.

Ma note : coup de coeur coup-de-coeur

 

Mon avis de Maman


Cherbourg, 1967, une famille de 5 enfants (et bientôt 6) à l’imagination débordante et aux oreilles décollées. Leur particularité : ils s’appellent tous Jean. Pour les distinguer, il y a Jean A, 10 ans, l’aîné qui veut tout diriger, Jean B, 8 ans, surnommé Jean-Bon à cause de ses petits bourrelets qui le complexent, Jean C, 6 ans toujours prompt à suivre les bêtises de ses frères, Jean D 4 ans appelé Jean-Dégats, et Jean E, 2 ans le petit dernier.

Jean B, le narrateur, nous raconte le quotidien peu banal de sa famille avec les vacances qui tournent systématiquement au fiasco, les sorties mouvementées comme celle à la piscine, leur gréve et leurs revendications pour avoir un chien, leur camp scout, le départ de maman à la maternité…

On sent beaucoup d’amour dans cette famille même si les disputes entre frères sont courantes et que le père a la gifle facile. C’est d’ailleurs un point qui m’a un peu gênée, mais il faut remettre les choses dans leur contexte en en 1967 les méthodes d’éducation étaient très différentes d’aujourd’hui et la gifle en faisait, bien malheureusement, partie.

L’auteur Jean-Philippe Arrou-Vignod a été piocher son inspiration dans ses souvenirs d’enfance, d’ailleurs certaines scènes sentent vraiment le vécu ! J’ai adoré le clin d’œil avec la dédicace en début de livre à ses frères JP, JF, JN, JB, JC.

Un langage simple et courant, facile à appréhender pour les jeunes lecteurs. Des chapitres courts et ponctués de moments cocasses. Par certains points l’histoire m’a fait penser au Petit Nicolas de Sempé et Goscinny.

Une très jolie découverte, idéale pour des enfants de 9 à 12 ans.

 

Informations complémentaires


La série des Histoires des Jean-Quelque chose

Plusieurs autres romans sont parus dans la saga des Histoires des Jean-Quelque chose :

  • L’omelette au sucre
  • Le camembert volant
  • La soupe de poissons rouges
  • Des vacances en chocolat
  • La cerise sur le gâteau
  • Une belle brochette de bananes
  • Un petit pois pour six

Les 6 premiers volumes ont également été publiés sous forme de 2 intégrales appelées Une famille aux petits oignons.

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