C’est un peu par hasard que je suis tombée, dans les nouveautés de ma bibliothèque, sur ce livre qui n’était pas prévu dans ma PAL de Novembre. Mais il collait parfaitement au thème nature et légendes du Pumpkin Autumn Challenge. Je me suis donc laissée happée par le bourdonnement des abeilles de Pierre-Olivier Bannwarth et me suis délectée de ces contes comme d’un miel riche de saveurs subtiles et diverses.
Titre : La Confrérie des abeilles – Les contes de la ruche
Auteur : Pierre-Olivier Bannwarth
Editeur : Albin Michel
Pages : 222
Parution : 2018
Genre : Littérature française, Contes et légendes
L’histoire (4ème de couverture)
Humble messagère des dieux, guide des prophètes, fidèle alliée de nos rêves, garante des équilibres entre l’espèce humaine et la nature, l’abeille inspire notre imaginaire. Convaincues que l’homme avait, à son échelle, un rôle à jouer entre les mondes inférieurs et les mondes supérieurs, les spiritualités premières firent un emblème de cette besogneuse qui sait transformer la nature en miel.
Conteur itinérant, comédien, Pierre-Olivier Bannwarth a réuni une trentaine de contes du monde entier, issus des traditions les plus anciennes, qui mettent à l’honneur les butineuses. Fascinants et magiques, ses récits nous relient à la nature et aux songes, c’est-à-dire au monde des esprits.
Mon avis
Pierre-Olivier Bannwarth a réuni dans ce recueil 39 contes, légendes, poèmes destinés à « faire battre le cœur du monde »
Depuis la nuit des temps, les abeilles se transmettent leur savoir de génération en génération, elles œuvrent en commun pour le bien de la ruche, pollinisent les fleurs du monde entier, transforment ce pollen en miel, véritable or liquide. Et depuis toujours les abeilles fascinent les Hommes. De tous pays sont donc nés des contes et légendes autour de ces infatigables butineuses.
Dans la préface, Henri Gougaud relève que tout comme le miel et la gelée royale, ces contes sont destinés à apporter des bienfaits à ceux qui les lisent et les écoutent. Ils stimulent notre imaginaire, nous rapprochent et « nous protègent de la peur et de l’ennui ».
Ces contes mettent en avant les vertus de la patience, de la sincérité, du rêve, de la transmission, du partage et de l’espoir. Ils démontrent l’absurdité de la guerre et les conséquences funestes de la trahison et de la méchanceté.
Que ce soit sous forme de récit, de chant rituel, de mantra ou de cantique, tous ces contes ont pour point commun l’écologie. Au travers des abeilles, ils rappellent la richesse de la nature, l’importance de la respecter et de l’écouter.
A travers ces contes, Pierre-Olivier Bannwarth nous entraîne aussi à la découverte du monde et de ses cultures diverses : Inde, Chine, Japon, Indonésie, Océanie, Honduras, Pérou, Amérique du Nord, France, Belgique, Balkans, Arménie, Kurdistan, Perse, Afghanistan, Éthiopie, Sénégal…
Grâce à ses multiples descriptions de paysages, de mets et de parfums, il nous invite à un dépaysement complet, nous faisant voyager à travers des contrées verdoyantes ou les fleurs embaument des parfums enchanteurs et ou le miel délivre mille goûts et saveurs délicates.
Le style est très poétique et j’ai relevé de nombreux passages qui m’ont charmée, tant par leur poésie que par leur portée philosophique.
Ces contes très brefs, de une à dix pages en moyenne, peuvent se picorer – ou plutôt devrais-je dire se butiner – peu à peu, au hasard des pages. Certains m’ont enchantée, d’autres moins… le ressenti de chacun lui étant propre. Et comme le souligne Pierre-Olivier Bannwarth « les contes aiment que nous jouions avec eux » et « nous invitent à attiser notre intuition ».
Informations complémentaires
Extraits
« Subtil est le parfum véritable comme est subtile l’abeille, son éternelle amoureuse. »
« Les grands mystères se cachent dans la lumière des choses simples »
« Porter une grande attention aux détails discrets demande beaucoup de patience. La plupart des gens s’occupent de ce qu’ils ont grossièrement sous les yeux. Un apiculteur doit être plus vigilant. Notre destin, mon garçon, est caché dans l’infime bourdonnement du cœur des choses. Nous devons plonger dans l’univers infiniment minuscule des abeilles pour en saisir tous les obstacles. Tel est le secret de notre extraordinaire aventure. »
« Volant de l’aube au crépuscule, les abeilles se régalent de nectar en s’unissant voluptueusement avec les fleurs de nos prairies. Un atome de parfum suffit à leur danse d’ivresse folle. L’amour brûle en leur estomac et transforme le doux breuvage en miel d’alchimie ».
« Messagère d’amour entre les fleurs écloses, l’abeille est à la rose l’ange sur votre tête. Par elle, tout se transforme, tout s’émeut et tout naît. »
[…] moult réflexions, j’ai choisi de vous parler de La confrérie des abeilles de Pierre-Olivier Bannwarth. A l’entrée de l’hiver, alors que les populations […]
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[…] Extrait de La Confrérie des abeilles – Les contes de la ruche de Pierre-Olivier Bannwarth […]
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[…] trouvé ce poème dans le recueil La confrérie des abeilles – Contes de la ruche de Pierre-Oliver Bannwarth que je vous ai présenté hier sur le blog. J’ai beaucoup aimé ce […]
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