Samedi c’est poésie : Le foyer, la lueur étroite de la lampe de Paul Verlaine

Qu’il est agréable en hiver, de retrouver la chaleur de son foyer, ses pantoufles, son fauteuil, sa tasse de thé et un bon livre ! C’est pour cela que j’ai choisi aujourd’hui un doux poème de Paul Verlaine intitulé Le foyer, la lueur étroite de la lampe

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Photo de Pixabay sur Pexels.com

Le foyer, la lueur étroite de la lampe


Le foyer, la lueur étroite de la lampe ;
La rêverie avec le doigt contre la tempe
Et les yeux se perdant parmi les yeux aimés ;
L’heure du thé fumant et des livres fermés ;
La douceur de sentir la fin de la soirée ;
La fatigue charmante et l’attente adorée ;
De l’ombre nuptiale et de la douce nuit,
Oh ! tout cela, mon rêve attendri le poursuit
Sans relâche, à travers toutes remises vaines,
Impatient mes mois, furieux des semaines !

Paul Verlaine, La bonne chanson, 1866

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