Le poney rouge de John Steinbeck

Je poursuis mes objectifs de lecture du challenge solidaire de Babelio (qui permet de collecter de l’argent pour une association en échange de la lecture de grands classiques) avec un court roman de John Steinbeck.  Une magnifique histoire qui m’a emmenée au Far West dans l’univers des cowboys.

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Titre : Le poney rouge

Auteur : John Steinbeck

Editeur : Folio junior

Pages : 116

Parution : 1933

Age de lecture : à partir de 11 ans

Genre : Littérature américaine, Classique, Jeunesse, Aventure

 

L’histoire (4ème de couverture)


Jody, petit garçon rêveur et solitaire, vit dans un ranch de Californie, avec ses parents et Billy Buck, le garçon d’écurie, son ami. Sa vie est paisible, entre l’école et les travaux de la ferme. Un matin, Jody découvre dans la grange un poney rouge, un cadeau de son père. Aidé par Billy Buck, Jody entreprend de dresser Galiban, le poney. Et peu à peu arrive le moment où, pour la première fois, Jody va pouvoir monter Galiban! Mais le poney tombe malade.

Un petit garçon aux cheveux de paille, un regard timide et poli, un père sévère mais bon. Et la vie saine et rude de la ferme, un pays de grands espaces, chauffé à blanc par le soleil. Jody fait l’apprentissage de la responsabilité avec le poney qu’on lui a donné. Fort, juste et tendre.

Par un grand romancier américain, l’histoire d’une inoubliable amitié, une aventure humaine forte et juste au cœur des fascinants paysages du Far West.

 

Mon avis


Comme je le disais dans l’introduction, j’ai véritablement été transportée par ce roman qui fait transparaître toute la beauté et la rudesse de la vie des fermiers du Far West au début du XXème siècle.

Jody, 10 ans, vit dans un ranch avec ses parents et avec Billy Buck, cowboy spécialiste des chevaux. Sa vie est rythmée par l’école, les corvées, les soins aux animaux et les jeux et balades dans la nature. La plume fluide de Steinbeck retranscrit parfaitement les petits détails du quotidien de cette famille ainsi que la nature qui les entoure. Il m’a vraiment emportée dans la vallée de Salinas, au bord des hautes montagnes des Galibans.

Je trouve que, de manière très pudique, on ressent l’amour au sein de cette famille. Un amour plein de retenue, sans effusion inutile, un amour simple et vrai qui s’exprime dans les petites choses du quotidien.

Un jour, le père de Jodi, un homme sévère mais juste, lui achète un joli poney rouge. Un cadeau dont l’enfant n’osait même pas rêver ! Un cadeau qui engendre cependant de lourdes responsabilités car c’est à Jody de prendre soin de son cheval, et ce dès l’aube : le nourrir, l’étriller, le bouchonner, le faire sortir, le dresser… Jody prend cela très au sérieux et s’occupe parfaitement de son poney qu’il nomme Galiban. C’est le début d’une belle histoire entre le jeune garçon et l’animal qui doivent apprendre à se connaître et à s’apprivoiser peu à peu.

Malheureusement, et parce que la vie est ainsi faite avec son lot d’épreuves et de difficultés, il va devoir faire face à la maladie et à la mort de son animal.

Un récit qui porte un regard plein de justesse et sans mièvrerie sur la vie des fermiers américains en 1930. Une vie rude et difficile mais qui comporte aussi ses moments de joie et l’espoir d’un avenir meilleur.

Un magnifique roman jeunesse qui pourrait parfois bouleverser les plus jeunes et les âmes sensibles avec des passages tristes et difficiles.

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10 commentaires

    • Malgré mon grand age (je suis plus vieille que toi), je trouve qu’il est tout public et pas spécialement jeunesse 😉 D’ailleurs, au début je pensais le conseiller à Maelly mais je vais encore attendre car il y a des passages trop durs pour elle, surtout qu’elle est très sensible à la cause animale !

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