C’est ma maman, Maderily qui m’a fait connaître ce magnifique poème.Je l’ai trouvé tellement juste et vrai ! Plus qu’un poème, c’est une véritable philosophie de vie. Quelques phrases à lire et à relire comme un leitmotiv.
Addendum 04/10/2019 : Le petit recueil dans lequel je l’ai trouvé indiquait que l’auteur était de Pablo Neruda (poète, écrivain et homme politique chilien – prix Nobel de littérature en 1971). Il semblerait cependant que l’auteure du poème soit en fait Martha Medeiros, journaliste, poétesse et écrivaine brésilienne.
Il meurt lentement
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd’hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d’être heureux !
Pablo Neruda
Très beau poème malheureusement attribué à tort à Pablo Neruda, mais écrit par la journaliste brésilienne Martha Madeiros 🙂
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Je l’ignorais car j’ai trouvé le début de ce poème dans un petit livre de citation qui l’attribuait à Pablo Néruda. Merci pour cette information 🙂
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