Rebecca de Daphné du Maurier

Cela faisait fort longtemps que je voulais lire ce livre de Daphné du Maurier et qu’il attendait patiemment sur mes étagères. Le mois anglais fut finalement l’occasion propice pour me lancer dans la lecture de ce roman culte qui fut immortalisé à l’écran par Alfred Hitchcock

rebecca

Titre : Rebecca

Auteure : Daphné du Maurier

Editeur : Le livre de poche

Parution : 1938

Pages : 640

Genre : Littérature anglaise, Classique

 

L’histoire (4ème de couverture)


Un manoir majestueux : Manderley. Un an après sa mort, le charme noir de l’ancienne propriétaire, Rebecca de Winter, hante encore le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse, jeune et timide, de Maxim de Winter pourra-t-elle échapper à cette ombre, à son souvenir ?

 

Mon avis


Le roman Rebecca commence comme une romance : la narratrice, une jeune femme d’une vingtaine d’années, dame de compagnie de Mme Van Hopper, rencontre dans un hôtel de Monte Carlo, le riche lord anglais Maximilien de Winter, quadragénaire et veuf depuis quelques mois. Peu à peu, ils apprennent à se connaître et à la fin du séjour, Max la demande en mariage.

Mais dès l’arrivée du couple dans le manoir familial de Manderley, l’ambiance change radicalement. La jeune épouse, timide et gauche se retrouve en rivalité avec une morte dont le souvenir est toujours omni présent. A mon sens, le talent de Daphné du Maurier est de faire reposer son livre sur un personnage qui n’apparaît à aucun moment du livre puisque Rebecca est morte depuis près d’un an lorsque l’histoire démarre. Pourtant, son ombre plane sur le domaine de Manderley, son nom est dans toutes les bouches et ses décisions ont encore force de loi. D’ailleurs, c’est à dessein, je suppose, que que Daphné Du Maurier ne nous indique pas le nom de la seconde épouse. Elle n’est évoquée que comme Mme de Winter, la 2nde après Rebecca alors que celle-ci bénéficie d’un prénom en plus de son nom. Au fil des évocations de chacun, on apprend à la connaître, sans jamais pouvoir vraiment la cerner ni la comprendre.

J’ai également été marquée par la place de Manderley dans l’histoire. Ce manoir est plus qu’une simple bâtisse :ce lieu est vivant et complexe. Il peut radicalement changer d’atmosphère d’une pièce à l’autre : à l’heure du thé, les jardins sont verdoyants et reposants alors que, au retour d’une promenade, le petit bois est sombre et lugubre. Si l’atmosphère du salon est feutrée, lorsqu’on visite la chambre de Rebecca, on sent la tension monter crescendo. Tantôt charmant, tantôt terrifiant, Manderley prend véritablement part à l’intrigue.

Un roman plein de tension, à l’atmosphère étrange que j’ai lu rapidement tant il me tardait de découvrir le fin mot de l’histoire !

british-mysteries-2019
British Mysteries
challenge-1-pave-par-mois-mini
Un pavé par mois

objectif-pal

le-mois-anglais-saison-2019
Le mois anglais chez Lou et Titine

24 commentaires

    • Merci !
      Ca vaut le coup parfois de relire les grands classiques car on les appréhende de manière différente. Ca a été le cas pour moi avec Jane Eyre : une vraie redécouverte et un coup de coeur 🙂

      J’aime

  1. Toujours pas lu cette auteur non plus (ohlala, je n’aurai jamais assez d’une vie pour lire tout ce que je veux lire ^^) : j’en ai deux/ trois autres d’elle dans ma pal mais celui-ci me tente beaucoup aussi. Très joli billet !

    Aimé par 1 personne

    • Merci ! Il m’a fallu beaucoup de temps aussi pour me lancer à lire cette auteure 😉 Mais maintenant, j’ai bien envie de découvrir d’autres de ses œuvres.
      Si tu veux, on pourra se faire une lecture commune quand tu auras envie de lire un des romans de Daphné du Maurier de ta PAL 🙂

      J’aime

Laisser un commentaire