J’ai choisi ce livre un peu au hasard dans la sélection de ma médiathèque. Le titre me laissait penser qu’il relevait du développement personnel avec des exercices à réaliser sur 100 jours. Pas du tout, il s’agit en fait d’un roman feel good avec une belle histoire d’amitié.
Titre : 100 jours pour être heureux
Auteure : Eva Woods
Editeur : Lizzie
Pages : 560
Parution : 2018
Genre : Littérature anglaise, Roman contemporain
L’histoire (4ème de couverture)
Lorsque deux jeunes femmes que tout oppose se rencontrent, le destin pourrait bien basculer. Annie mène une existence vide de sens et de joie depuis qu’un drame a brisé sa vie deux ans plus tôt. Polly est condamnée, il lui reste trois mois à vivre. Mais Polly, aussi rayonnante et excentrique qu’Annie est terne et renfermée, a décidé de relever le défi des « cent jours pour être heureux ». Elle entraîne sa nouvelle amie dans cette aventure : trouver chaque jour une source de joie, un petit bonheur. Réenchanter le quotidien pour retrouver le goût de vivre et la force d’accepter l’inéluctable.
Autour d’elles, une galerie de personnages hauts en couleur devront suivre la fantasque Polly et ses idées farfelues… jusqu’à son ultime pied de nez à la mort et au désespoir.
Mon avis
Je ne m’attendais pas, en ouvrant ce roman, à tant d’émotions. Et bien que ce roman fasse 560 pages, l’histoire est prenante et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde !
La vie d’Annie est un vrai désastre : elle ne surmonte pas le deuil de son fils (décédé de la mort subite du nourrisson), son mari qui l’a quittée pour sa meilleure amie, elle vit en colocation dans un appartement minable, son métier est inintéressant, et enfin sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer ne la reconnaît même plus. En plein marasme, elle fait la connaissance de Polly, une pétillante trentenaire.
Contrairement à Annie, Polly semble toujours positive et heureuse. Pourtant, elle est en phase terminale d’un cancer et il ne lui reste que 100 jours à vivre. La jeune femme se donne une mission : 100 jours pour aider Annie à retrouver le bonheur. D’abord réticente, Annie se laisse peu à peu gagner par l’enthousiasme communicatif et par les loufoqueries de Polly.
Je me suis moi aussi très vite attachée à ces deux personnages si différents entre la fantasque Polly et la raisonnable Annie. Les personnages secondaires ont eux-aussi une place importante dans l’histoire comme Georges le frère de Polly, ses parents ou encore Costa le colocataire d’Annie.
Pour les plus sensibles (comme moi), gardez une boite de mouchoirs à portée de main. Mais, même si les thèmes abordés sont lourds (cancer, maladie d’Alzheimer, mort), on ne tombe jamais dans le pathos.
Mon seul bémol : la romance qui, pour moi, est superflue. Je trouve qu’elle n’apporte rien à l’histoire, voire même qu’elle la dessert.
En conclusion, une histoire lumineuse et pleine de sensibilité que j’ai bien appréciée.


[…] histoire m’a rappelé le roman Cent jours pour être heureux de Eva Wood ou la mort de Poli est programmée par la maladie . Mais, elle a pourtant une terrible […]
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J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir.
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