Les feuilles mortes sont célèbres pour la mythique interprétation d’Yves Montand (extraite dans le film de 1945 Les portes de la nuit). Cette chanson est ensuite devenue un standard du jazz et fait le tour du monde sous le titre Autumn Leaves avec des paroles de Johnny Mercer. Elle a été notamment interprétée par Franck Sinatra, Miles Davis, Nat King Cole, Bing Crosby, Barbra Streisand, Eric Clapton ou encore Bob Dylan. Mais n’oublions pas qu’à l’origine, le thème fut composé par Jospeh Kosma et que les paroles ont été écrites par Jacques Prévert.

Les feuilles mortes
Oh, je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps-là la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois, je n’ai pas oublié…
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi.
Et le vent du Nord les emporte,
Dans la nuit froide de l’oubli.
Tu vois je n’ai pas oublié,
La chanson que tu me chantais…
C’est une chanson qui nous ressemble.
Toi, tu m’aimais et je t’aimais
Et nous vivions tous les deux ensemble,
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s’aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi,
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie.
Je t’aimais tant, tu étais si jolie,
Comment veux-tu que je t’oublie?
En ce temps-là la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui.
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n’ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais,
Toujours, toujours je l’entendrai !
C’est une chanson qui nous ressemble.
Toi, tu m’aimais et je t’aimais
Et nous vivions tous les deux ensemble,
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s’aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
Jacques Prévert
C’est triste mais beau. Quand j’étais petite, j’adorais Jacques Prévert. C’est un des seuls auteurs de poèmes que j’appréciais.
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