En cette période particulière, j’avais envie de mettre à l’honneur tout le personnel médical qui travaille sans relâche dans des conditions particulièrement difficiles pour sauver des vies. Merci à eux !
Je vous propose donc une sélection de 8 romans dont les personnages principaux sont médecins ou dont l’histoire se passe dans le milieu médical.
Les livres que j’ai lus sur les médecins et l’hôpital
Alors voilà, les 1001 vies des urgences de Baptiste Beaulieu
Le quotidien d’une jeune interne en médecine à l’hôpital. Un concentré d’anecdotes, de tranches de vie du milieu médical qui sentent le vécu et qui nous donnent une image assez réaliste de ce qu’est la vie dans les hôpitaux et en particulier aux urgences.
J’ai trouvé ce livre intéressant, plein de sensibilité et qui reste positif grâce à l’écriture pleine d’humour de Baptiste Beaulieu.
Les yeux couleur de pluie de Sophie Tal Men
La vie de Marie-Lou, une jeune étudiante en médecine nouvellement affectée en Bretagne et confrontée à la dure réalité du monde hospitalier. Nouvelle vie, nouveaux amis, nouveau collègues et peut-etre nouvel amour avec la rencontre de Matthieu, mystérieux interne en ORL…
Une jolie petite romance qui met en scène l’univers hospitalier et le quotidien des internes dans un hôpital.
A la lumière du petit matin d’Agnès Martin Lugand
Ce roman ne met pas directement en scène le monde médical mais celui-ci transparaît tout de même au travers du personnage d’Elias.
Hortense, danseuse et quadragénaire voit sa vie basculer suite à une entorse avec déchirure des ligaments. Elle décide de prendre du recul et se réfugie dans la bastide du Lubéron où elle ouvre des chambres d’hôtes. C’est là qu’elle rencontre Elias, un médecin durement marqué par la vie et par son métier.
Juste avant le bonheur d’Agnès Ledig
Julie, Paul, Jérôme, 3 êtres blessés vont se croiser et vont, le temps d’une semaine au bord de la mer en Bretagne, essayer de s’épauler pour retrouver goût à la vie.
Mais un accident de la route sur le chemin du retour va, de nouveau, faire basculer leur vie. Des mois à l’hôpital, un drame à surmonter… Un livre qui fait beaucoup pleurer !
Journal d’un vampire en pyjama de Mathias Malzieu
Récit autobiographique de Mathias Malzieu, chanteur du groupe Dionysos, qui, en raison d’une maladie rare, a du subir une greffe et passer près d’un an à l’hôpital.
Des thème difficiles mais traités avec beaucoup d’humour et de poésie par Mathias Malzieu. Au travers de ce livre, il met en avant le travail fantastique fait par les équipes médicales et l’humanité dont celles-ci font preuve jour après jour auprès des malades.
Les livres sur le thème de l’hôpital qui sont dans ma PAL :
Oscar et la dame en rose d’Eric Emmanuel Schmitt
Voici les lettres adressées à Dieu par un enfant de dix ans. Elles ont été retrouvées par Mamie Rose, la « dame rose » qui vient lui rendre visite à l’hôpital pour enfants. Elles décrivent douze jours de la vie d’Oscar, douze jours cocasses et poétiques, douze jours pleins de personnages drôles et émouvants. Ces douze jours seront peut-être les douze derniers. Mais, grâce à Mamie Rose qui noue avec Oscar un très fort lien d’amour, ces douze jours deviendront légende.
Patients de Grand Corps Malade
À tout juste 20 ans, alors qu’il chahute avec des amis, Fabien heurte le fond d’une piscine. Les médecins diagnostiquent une probable paralysie à vie. Dans le style poétique drôle et incisif qu’on lui connaît, Grand Corps malade relate les péripéties vécues avec ses colocataires d’infortune dans un centre de rééducation. Jonglant avec émotion et dérision, ce récit est aussi celui d’une renaissance.
Le médecin de campagne d’Honoré de Balzac
« Monsieur, quand je vins m’établir ici, je trouvai dans cette partie du canton une douzaine de crétins, dit le médecin en se retournant pour montrer à l’officier les maisons ruinées. La situation de ce hameau dans un fond sans courant d’air, près du torrent dont l’eau provient des neiges fondues, privé des bienfaits du soleil, qui n’éclaire que le sommet de la montagne, tout y favorise la propagation de cette affreuse maladie. Les lois ne défendent pas l’accouplement de ces malheureux, protégés ici par une superstition dont la puissance m’était inconnue, que j’ai d’abord condamnée, puis admirée. Le crétinisme se serait donc étendu depuis cet endroit jusqu’à la vallée. N’était-ce pas rendre un grand service au pays que d’arrêter cette contagion physique et intellectuelle ? Malgré son urgence, ce bienfait pouvait coûter la vie à celui qui entreprendrait de l’opérer. Ici, comme dans les autres sphères sociales, pour accomplir le bien, il fallait froisser, non pas des intérêts, mais, chose plus dangereuse à manier, des idées religieuses converties en superstition, la forme la plus indestructible des idées humaines. Je ne m’effrayai de rien. »
Mais ce roman de 1833 n’est pas simplement le récit d’un homme qui consacre sa vie au bonheur d’un village, un rénovateur qui donne à Balzac l’occasion d’analyser le développement rural et d’inscrire en son livre une certaine utopie.
Le Médecin de campagne est aussi une histoire privée, celle précisément du docteur Benassis, prise entre un début malheureux et une fin prématurée.