Cette année, en classe de sixième, mon fils a eut à lire et étudier les Métamorphoses d’Ovide. Comme le sujet nous intéressait beaucoup Maelly et moi, nous avons décidé de le lire tous ensemble ! Pour ma part, j’avais déjà lu les Métamorphoses d’Ovide dans une autre version il y a fort longtemps mais j’avais oublié une bonne partie des mythes évoqués.
Titre : 16 métamorphoses d’Ovide
Auteur : Ovide
Editeur : Flammarion jeunesse
Pages : 179
Date de l’œuvre : 1er siècle après JC
Parution : 2019
Genre : Littérature classique
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L’avis de Maelly (10 ans 1/2) sur les Métamorphoses d’Ovide
J’ai bien aimé surtout que ça soit adapté pour des enfants. J’ai aimé aussi revivre les belles aventures des dieux et des héros de la mythologie romaine. Certaines histoires étaient connues d’autres que j’ai découvertes mais mon histoire préférée reste celle de Pallas et d’Arachnée parce qu’il montre qu’il ne faut pas se comparer aux dieux.
Je mets une très bonne note parce que il y avait des histoires que j’avais relues plusieurs fois. Je conseille fortement ce livres aux petits et grands qui auraient envie de découvrir ou de redécouvrir le merveilleux univers de la mythologie romaine !
Ma note :
L’avis de Brucely (12 ans) sur les Métamorphoses d’Ovide
Je n’ai pas aimé car ça parlait de la mythologie romaine. Le livre est plein de petites histoires avec des dieux romains qui métamorphosent les humains en arbre animal etc… pour les punir ou les récompenser. Du coup ça ne m’a pas trop intéressé.
Par contre, les illustrations étaient belles.
mon avis :
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Mon avis sur les Métamorphoses d’Ovide
Cette version des Métamorphoses d’Ovide, proposée par Flammarion Jeunesse, est très bien adaptée aux lecteurs de 10 à 13 ans. Le texte a été retravaillé et simplifié mais on y retrouve toute la beauté et la poésie de l’œuvre d’Ovide.
J’ai apprécié également que cette édition commence par une introduction sur la vie d’Ovide qui permet de situer l’auteur et le récit dans le contexte historique, géographique et politique. Je trouve fort utile également que chaque métamorphose soit précédée d’un petit texte avec quelques clés de lecture.
Les 16 métamorphoses présentées dans ce recueil sont : 1- Deucalion et Pyrrha, 2- Les métamorphoses d’Io, 3- La course de Phaeton, 4- Narcisse au bord de l’eau, 5- Bacchus un dieu pas comme les autrs, 7- La quête de Cérès, 8- Un concours de tapisserie Pallas et Arachnée, 9- Médée la magicienne, 10- Un couple harmonieux Philémon et Baucis, 11- Dryopée changée en arbre, 12- Vie et mort d’Orphée, 13- La statue de Pygmalion, 14- La course d’Atalante, 15- Les mésaventures du roi Midas, 16- Pomone et Vertumne. J’essayerai de vous présenter chacune de ces légendes dans de prochaines rubriques de La minute culture.
Ces histoires sont assez courtes, une dizaine de pages chacune et assez simples à lire. Seul écueil pour ceux qui ne connaissent pas la mythologie : les métamorphoses mettent en scène pléthore de dieux, déesses, nymphes et souverains mythiques ! L’éditeur a tout de même prévu un index des dieux et déesses en fin d’ouvrage. Un arbre généalogique serait tout de même un petit plus, ainsi qu’un rappel des équivalences grecques (Hadès et Perséphone par exemple me semblent plus connus que Pluton et Proserpine).
J’ai beaucoup apprécié ces récits mythologiques dont certains sont ancrés dans la mémoire collective comme le roi Midas qui changeait tout ce qu’il touchait en or, Narcisse qui était tombé amoureux de son propre reflet, Orphée partit chercher son Eurydice dans les enfers, Arachnée transformée en araignée pour s’être montrée meilleure tisseuse que Minerve, Pygmalion le sculpteur amoureux de sa statue. D’autres sont un peu moins connues mais tout aussi intéressantes.
L’univers de la mythologie romaine (et grecque) est riche et foisonnant. Les métamorphoses sont parfois vécues comme une récompense, parfois comme une punition. Ainsi le vieux couple Philémon et Baucis est métamorphosé en arbre en récompense du bon accueil qu’ils ont réservé aux dieux. A l’opposé, la pauvre Dryopée se retrouve métamorphosée en arbre devant sa sœur et son enfant juste pour avoir cueilli une fleur qu’elle voulait offrir en offrande aux dieux, sans savoir que l’arbre sur lequel elle l’avait prise était en fait la nymphe Lotis dissimulée.
Les dieux sont d’ailleurs loin d’être des modèles à l’instar de Minerve, pourtant déesse de la sagesse, offusquée de voir une mortelle filer le tissu mieux qu’elle. Pire encore : Jupiter qui, bien que marié à Junon, poursuit des ses assiduités nombre de nymphes et de jeunes femmes et n’hésite pas à utiliser des stratagèmes pour assouvir ses désirs que celles-ci soient consentantes ou non…
Jalousie, traîtrise, jeu de pouvoir, amour, passion…. la mythologie est loin d’être barbante et monotone !

[…] il y a quelques semaines nous vous avions présenté 16 métamorphoses d’Ovide et je vous avais promis de revenir de manière détaillée sur chacun de ces mythes. Je commence […]
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