L’appel de la forêt de Jack London

Mon fils a récemment eu à lire ce grand classique de Jack London dans le cadre des lectures obligatoires de sa classe de cinquième. J’en ai profité pour le lire également. Voici donc nos avis croisés sur L’appel de la forêt de Jack London.

  • Titre : L’appel de la forêt (The call of the wild)
  • Auteur : Jack London
  • Éditeur : Le livre de poche jeunesse
  • Pages : 192
  • Parution d’origine : 1903
  • Genre : Littérature américaine, littérature jeunesse, drame

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L’histoire (4ème de couverture)


Buck est un chien brutalement arraché à sa vie en Californie et vendu à un trafiquant de chiens de traîneau. Il doit trouver la force de survivre dans les glaces du Grand Nord et s’adapter au froid de l’Alaska, tout en s’imposant aux autres chiens de la meute. Jusqu’au jour où il devient le chien d’un maître respectable, John Thornton. Mais l’appel de la forêt sera toujours le plus fort.

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L’avis de Brucely (12 ans) sur L’appel de la forêt


C’est l’histoire de Buck un chien qui vivait dans une belle maison au États-Unis. Un jour il fut vendu par le jardinier pour devenir chien de traîneau au pole nord. Il doit apprendre à traîner de gros chargements dans la neige pendant de très longs jours. La vie est très dure et peu de chiens survivent. Buck change régulièrement de maître et certains ne sont pas gentils. Un jour il rencontre John Thornton avec qui la vie est plus heureuse.

J’ai bien aimé ce roman car l’auteur exprime les sentiments de Buck et on peut donc voir ce que ressent le chien tout au long du livre. J’ai bien aimé aussi parce que le chien évolue tout au long de l’histoire pour devenir totalement sauvage à la fin du roman.

Par contre, certains passages étaient un peu tristes et difficiles et je trouve que l’histoire n’est pas toujours très captivante pour mon âge.

Ma note :

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Mon avis sur L’appel de la forêt


J’ai trouvé cette histoire magnifique. A la fois triste et dure mais avec un tel souffle de liberté ! Jack London nous emmène sur les étendues glacées du Klondike sur les traces de Buck, un croisé de Saint Bernard et de Berger écossais, volé et vendu pour une centaine de dollars.

Alors qu’il était jusque là choyé dans le domaine du juge Miller à Santa Clara, le voilà enchaîné, enfermé et expédié vers le du Grand Nord canadien. Sa vie change du tout au tout : lui qui avait toujours vécu dans une ambiance sereine et joyeuse, confiant envers les humains bienveillants qui l’entouraient, il est désormais harnaché à un lourd traîneau par un froid glacial et le ventre tenaillé par la faim. Mais surtout, il doit sans cesse être sur ses gardes car les autres chiens sont hargneux et féroces et certains humains sont cruels.

« Pas de tranquillité, pas de repos, pas un moment de sécurité. Confusion sur toute la ligne, agitation incessante. Le péril était permanent. »

Dans ce milieu hostile, aucune faiblesse n’est permise. Peu à peu Buck doit retrouver ses instincts primaires et sauvages pour survivre.

« Aujourd’hui, ayant oublié la civilisation, il n’avait qu’un seul souci : sauver sa peau. Il n’obéissait qu’à la loi des crocs et du gourdin. »

Buck est délivré d’un propriétaire violent par Jack Thornton grâce à qui il retrouve la santé et le goût de la vie. Un véritable lien se noue entre eux mais Buck ressent de plus en plus l’appel de la forêt…

A travers cette histoire, Jack London retrace la rude période de la ruée vers l’or du Klondike quand, à la fin du 19ème siècle, des aventuriers partent vers le nord avec des chiens pour exploiter les mines. La vie y est terrible tant pour les hommes que pour les animaux. Sur les pistes polaires désertes, la moindre erreur est fatale. Un terrible trafic de chien se met en place pour fournir des bêtes pour les attelages. De nombreux animaux meurent pendant ces expéditions : certains meurent de faim, de froid, de fatigue et d’autres sont tués des loups ou par les chiens de leurs propres meutes.

L’histoire est d’autant plus poignante qu’elle est vécue et ressentie du point de vue du chien. Jack London parvient bien a exprimer l’incompréhension première de l’animal face à ce monde nouveau, à cette cruauté et à cette violence. En même temps, au fur et à mesure de l’apprentissage de Buck, on ressent son exhalation à parcourir les étendues sauvages et enneigées.

Il n’y a que la fin que j’ai un peu moins aimé, étant peu sensible au côté mystique de l’appel de la forêt que ressent Buck. Malgré ce bémol, j’ai trouvé que c’était un très beau roman d’aventure !

6 commentaires

  1. J’ai adoré ce livre et j’aime Jack London pour ses thèmes et sa façon de raconter.
    Martin Eden est un superbe livre aussi.
    C’est un pavé qui vaut le détour et il faut bien prendre son temps.
    Il y a des livres que je ne suis pas pressé de finir tant on y est bien.

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  2. J’ajouterais au dernier paragraphe : « … d’autant plus que la forêt du grand nord n’a rien à voir avec la forêt tropicale : il n’y poussent que des moustiques et les mammifères n’y trouvent rien à manger ».

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