Frida Kalho, une biographie surréelle de Marco Corona

Cette semaine, je poursuis ma découverte de la célèbre artiste peintre mexicaine Frida Kalho. Le documentaire Frida kalho souffrance et passion d’Andrea Kettenmann lu la semaine dernière m’a permis de prendre connaissance de sa vie et de ses œuvres. Cette semaine, j’ai choisi un support un peu différent : une biographie en bande dessinée réalisée par Marco Corona qui a travaillé dans une optique surréaliste.

Frida Kalho, une biographie surréelle de Marco Corona
  • Titre : Frida Kalho, une biographie surréelle
  • Auteur : Marco Corona
  • Editeur : Rackham
  • parution : 2001
  • Pages : 60
  • Genre : Littérature italienne, Bande dessinée, Biographie

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Mon avis sur la BD Frida Kalho une biographie surréelle


J’aime beaucoup découvrir les biographies en bande dessinée, celles-ci étant souvent accessibles et rapides à lire tout en étant assez complètes. J’ai toutefois été déçue par celle-ci.

Tout d’abord, sur la forme, je n’ai pas accroché au style graphique. Le choix de l’auteur s’est porté sur du noir et blanc, là où, pour moi Frida Kalho représente au contraire la profusion des couleurs. Je m’attendais à voir une explosion de vert, de jaune, de rouge et je n’ai vu que du noir et blanc.

Certains dessins reprennent le style de Frida Kalho, d’autres ont un graphisme très différent qui ne m’a pas spécialement plu avec des personnages petits et ronds. J’ai toutefois apprécié certaines pages comme la reprise d’un autoportrait de Frida sous la forme d’autres œuvres de surréalistes célèbres, en partant de Magritte pour arriver à Picasso. (voir photo ).

Sur le fond, le texte est assez bref et récapitule les grands moments de la vie de Frida Kalho. Les chapitres sont très courts, chronologiques et thématiques : Diego, les têtes de mort, les adultères, le surréalisme, la mort. Je trouve que le choix de remplir certaines pages de texte en majuscule dans de petites cases rend l’ensemble un peu lourd.

J’ai tout de même apprécié les nombreuses citations de Frida Kalho et noté des phrases de l’auteur que je trouve bien tournées comme : « suite à l’accident de 1925, la vie de Frida Kalho subi une forte accélération vers la désagrégation physique. Vers un futur pavé de tessons de verre ou il fallait avancer pieds nus. »

J’ai été intéressée également par la page « martyrologie de la vie et de la mort » qui explique comment Frida Kalho a traduit dans sa peinture sa douleur physique et sa douleur psychologique face aux infidélités de Rivera et au divorce.

En conclusion, c’est donc un livre qui ne me correspond pas. Au niveau des biographies, je préfère définitivement le réalisme au surréalisme !

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