La première chose qu’on regarde de Grégoire Delacourt

Pourquoi ai-je eu envie de lire ce roman alors que je n’avais pas accroché aux deux autres que j’avais lu du même auteur ? Parce que son pitch mettant en scène Scarlett Johansson a retenu mon attention.

Titre : La première chose qu'on regarde
Auteur : Grégoire Delacourt
Editeur : JC Lattes 
Pages : 250
Parution : 2013
Genre : Littérature française, contemporain

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Résumé (4ème de couverture)


Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, en marcel et caleçon Schtroumpfs, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte. 
Face à lui : Scarlett Johansson. 
Il a vingt ans, il est garagiste. 
Elle en a vingt-six, et elle a quelque chose de cassé.

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Mon avis


Arthur Dreyfuss, 20 ans, garagiste de son état, vit seul dans un petit village de la Somme. Le jeune homme au physique avantageux, du genre Ryan Gosling, a toujours été fasciné par la poitrine des femmes. Son enfance n’a pas été très heureuse : décès accidentel de sa petite sœur, disparition de son père, alcoolisme de sa mère. Il mène une vie calme, un peu solitaire. Un jour Scarlett Johansson frappe à sa porte. L’actrice hollywoodienne à fait une « fugue » suite à l’échec de son mariage avec Ryan Reynolds.

Au début j’ai été un peu choquée de l’utilisation dans un but de fiction d’une personnalité réelle et me suis demandé si l’actrice Scarlett Johansson était d’accord pour apparaître dans ce livre. Mais par une pirouette de l’auteur, il s’avère finalement que Scarlett n’est pas vraiment Scarlett…

Si j’ai plutôt bien aimé l’histoire d’amour qui se noue peu à peu entre Arthur et Jeanine, malgré tout je n’ai pas été enthousiasmée par ce roman. N’ayant pas vraiment apprécié non plus deux des précédents romans de Grégoire Delacourt (Les quatre saisons de l’été et La femme qui ne vieillissait pas), je pense que le style de cet auteur ne me correspond tout simplement pas.

Grégoire Delacourt s’interroge sur le poids de l’image et sur l’importance donnée au physique dans notre société. Mais il prend ici le problème sous un angle original puisqu’il s’agit non pas de souffrir d’un physique ingrat mais au contraire d’une plastique trop parfaite. En effet Jeanine vit mal sa ressemblance avec Scarlett Johansson et ne supporte plus son image. Pour elle, son physique est une source de problème plus que de satisfaction. Elle voudrait être aimée et considérée pour elle même et non pour le fantasme que crée sa plastique. L’idée est intéressante mais j’ai été agacée par l’accumulation de clichés et par la surenchère de passages concernant sa poitrine. Rien que la première phrase m’a laissée dubitative : « Arthur Dreyfuss aimait les gros seins. »

J’ai trouvé dommage également que l’auteur tombe dans le pathos donne à ses deux personnages un passé si lourd.

Bref, ça aurait pu le me plaire mais au final je n’ai pas été convaincue. 

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Informations complémentaires


Bibliographie de Grégoire Delacourt

  • L’écrivain de la famille (2011)
  • La liste de mes envies (2012)
  • La première chose qu’on regarde (2013)
  • Une pimprenelle (Nouvelle de 2013)
  • On ne voyait que le bonheur (2014)
  • Les quatre saisons de l’été (2015)
  • Danser au bord de l’abîme (2017)
  • La femme qui ne vieillissait pas (2018)
  • Mon père (2019)
  • Un jour viendra couleur d’orange (2020)
  • L’enfant réparé (2021)
  • Une nuit particulière (parution prévue en 2023)
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