Rue du Bonheur, un roman suédois d’Anna Fredriksson

Dans le cadre du mois nordique de Cryssilda, j’ai eu envie de lire Rue du Bonheur, un roman suédois qui attendait sagement dans ma PAL depuis un long moment ! Et comme c’est encore mieux de lire à deux, j’ai eu le plaisir de partager cette lecture avec Stellade dans le cadre d’une lecture commune.  Nous voilà donc dans la Rue du bonheur !

Titre : Rue du Bonheur

Auteure : Anna Fredriksson

Editeur : France Loisirs

Pages : 432

Parution : 2014

Genre : littérature suédoise, Contemporain

 

L’histoire (4ème de couverture)

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Mère célibataire, Johanna lutte pour joindre les deux bouts, tandis que son ex-mari a refait sa vie loin d’elle. Il a quitté leur ville pour s’installer à Stockholm avec sa nouvelle petite amie, la très sophistiquée et cultivée Fanny, et commencer une carrière couronnée de succès.
De son côté, Johanna s’inquiète pour ses filles, dont la plus jeune est le souffre-douleur du collège. Pour ne rien arranger, dans le cadre de son travail d’aide-soignante, elle doit faire face à la mort soudaine d’un patient, et son mari refuse désormais de lui verser sa pension alimentaire.
Un beau jour, Johanna gagne vingt millions de couronnes au loto. Sa vie va alors prendre un tout autre chemin.

 

Mon avis

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La construction de ce roman est assez originale car découpée en 4 parties dont le narrateur change à chaque fois : dans la 1ere partie, on a le point de vue de Johanna, dans la seconde on découvre celui de Calle, dans le 3ème c’est Fanny qui prend la parole et la 4ème partie associe les 3 protagonistes. J’aime bien l’idée de différentes parties mettant tour à tour chacun des personnages en avant . En effet, je trouve intéressant de découvrir les personnages sous plusieurs facettes : la façon dont ils sont vus par les autres et leur discours intérieur. Ainsi, Johanna que j’avais bien aimé dans la 1ere partie partie en tant que narratrice m’a semblé beaucoup plus froide et distante dans les autres parties. A tel point que j’ai parfois eu du mal à la reconnaître ! Idem pour Calle/Kalle qui apparaît comme un sale type au début mais qui, lorsqu’il raconte sa version de l’histoire, révèle un bon fond derrière ses failles. Quand à Fanny, on se rend compte que, malgré son apparence de femme parfaite, elle est, elle aussi, submergée par les doutes, les incertitudes et les remises en question.

J’ai également été touchée par l’histoire de Sarah, la cadette de Johanna et Calle, qui vit une situation de harcèlement scolaire.  On voit combien cela est difficile pour elle, mais aussi pour sa mère qui ne sait comment réagir et comment faire bouger les choses face à une administration scolaire incompétente.

J’ai un peu moins accroché à la toute dernière partie et j’ai trouvé que l’histoire de Calle était un peu bancale. J’aurais aimé un meilleur approfondissement de son histoire. Mais je vous laisse découvrir tout cela en lisant Rue du bonheur !

Décembre nordique

1 pavé par mois

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