L’enfant du cimetière de Pierre Brulhet

Toujours à fond dans le Pumpkin Autumn Challenge, Maelly a choisi de lire L’enfant du cimetière, une de ses découvertes de notre dernier salon du livre. Si le titre de ce roman gothique semble effrayant, la couverture du livre est très jolie et a donné envie à Maelly de se plonger dans l’histoire qui lui a d’ailleurs beaucoup plu !

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Titre : L’enfant du cimetière

Auteur : Pierre Brulhet

Editeur : Séma Editions

Pages : 165

Age de lecture :

Genre : Littérature française, littérature jeunesse

 

L’histoire


Abandonné par une nuit pluvieuse, un bébé grandit parmi les Esprits du cimetière. Il connaîtra dans ce lieu intemporel, l’Amitié et l’Amour. Mais par leur incompréhension et leur cruauté, les Vivants voudront le forcer à vivre dans le monde réel, alors qu’une terrible menace plane sur le cimetière.

 

L’avis de Maelly (9 ans)


J’ai bien aimé ce livre. J’ai bien aimé le lieu, un cimetière, qui est très spécial. J’ai adoré la magie et le suspense. J’ai trouvé que la couverture est belle et donne envie de lire le livre.

Mon personnage préféré est Ora pour toutes ses qualités et parce qu’elle est très jolie (on la voit sur la couverture) . J’ai aussi aimé la gentillesse du fleuriste et du fossoyeur.

Ma note : coup de coeur coup-de-coeur

 

Mon avis de Maman


J’ai beaucoup aimé ce roman jeunesse.

Il s’intègre parfaitement dans le mouvement gothique puisqu’on y retrouve le côté macabre du cimetière mais également un côté sentimental avec une histoire de premier amour. Ce roman a également une note poétique dans ses descriptions.

Dès les premières lignes, le décor est planté avec une ambiance sombre, la nuit, le cimetière, l’orage, la mère contrainte d’abandonner son enfant.

« De chaque coté se dressaient des tombes dont les stèles et les croix usées semblaient se courber sur son passage. Le vent souffla, emportant avec lui les feuilles d’automne qui dansaient en tourbillons mélancoliques. »

Yoann, le bébé abandonné, est découvert par le fleuriste et le fossoyeur, deux habitants du cimetière dont on apprend bientôt qu’ils sont des esprits. Car ce cimetière recèle une véritable communauté de fantômes qui « vivent » en parfaite harmonie loin du monde des vivants. Après un vote, ils décident de garder Yoann auprès d’eux et de l’élever.

J’ai trouvé amusant de découvrir ce monde des esprits organisé comme le monde des vivants avec des rues, des maires, des commerçants et des esprits qui font leurs courses (je me suis tout de même interrogée sur le fait que le poissonnier dispose de poissons alors qu’il n’a certainement pas été enterré avec sa marchandise).

« Sur le chemin, il croisa le garde-champêtre qui n’en finissait pas de lisser sa moustache, le poissonnier qui étalait déjà sur la place, ses dorades, soles, calamars et crustacés. Yoann trouvait étrange que les esprits qui n’éprouvaient pas de sensation de faim et n’avaient nullement besoin de manger, faisaient la queue chez le poissonnier, le boucher ou le boulanger, pour repartir le sac rempli de provisions imaginaires pour la soirée. Yoann se disait parfois que la plupart d’entre eux  refusaient l’évidence et qu’ils continuaient comme si la mort ne les avait jamais fauchés. »

Dans ce roman, le point de vue est totalement inversé : le monde de la mort, des esprits, de la nuit est la norme pour le jeune Yoann. A contrario, le monde des vivants, la lumière du jour, la vie en dehors du cimetière lui font peur. Lorsqu’il est emmené hors du cimetière par des humains qui pensent agir pour son bien, lui le vit comme un enlèvement (en même temps, il faut bien dire que ces humains là ne sont pas particulièrement sympathiques ni empathiques).

A cela s’ajoute la menace qui pèse sur le cimetière que la ville veut rénover. Les péripéties s’enchaînent alors pour Yoann et ses amis. Si j’ai trouvé le rythme un peu trop rapide sur les derniers chapitres, avec trop d’événements en peu de pages, la toute fin est très jolie et assez inattendue.

En conclusion : un roman jeunesse agréable à lire !

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