L’alchimiste de Paolo Coelho

Voilà un roman que j’avais oublié de mentionner pour mon mois livresque en Amérique latine !

L’alchimiste est un conte initiatique brésilien qui a connu un succès phénoménal et a été vendu à plus de 25 millions d’exemplaires dans le monde. J’en avais tellement entendu parler que j’étais vraiment curieuse de le lire enfin. Malheureusement , comme cela se produit parfois quand les critiques dithyrambiques sur un roman abondent sur la toile, je m’attendais à une lecture coup de cœur et j’ai été déçue.

L'alchimiste de Paolo Coelho
  • Titre : L’Alchimiste (O Alquimista)
  • Auteur : Paulo Coelho
  • Editeur : KOS and CO (version audio)
  • Pages : 224 pages aux éditions Flammarion
  • Date de parution : 1994
  • Genre : Littérature brésilienne, Conte philosophique

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L’histoire (4ème de couverture)


Un jeune berger andalou, Santiago, part à la recherche d’un trésor enfoui au pied des pyramides. Il découvrira pendant son périple la clef d’une quête spirituelle. L’ Alchimiste est le récit d’une quête, celle de Santiago, un jeune berger andalou parti à la recherche d’un trésor enfoui au pied des Pyramides. Dans le désert, initié par l’alchimiste, il apprendra à écouter son cœur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve. Destiné à l’enfant que chaque être cache en soi, ‘L’ Alchimiste’ est un merveilleux conte philosophique, que l’on compare souvent au Petit Prince, de Saint Exupéry, et à Jonathan Livingston le Goéland, de Richard Bach.

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Mon avis sur l’Alchimiste


Santiago est un jeune berger andalou. Ses parents rêvant de le voir devenir prêtre, il a étudié au séminaire jusqu’à l’âge de 16 ans. Mais lui voulait voir le vaste monde. Il a donc choisi d’être berger, métier qui lui permet de voir du pays en marchant dans la nature avec ses moutons mais aussi d’assouvir sa passion de la lecture.

« Le monde était grand, inépuisable et s’il laissait ses moutons le guider, ne serait-ce qu’un peu de temps, il finirait pas découvrir encore bien des choses pleines d’intérêt ».

Un jour, il va consulter une gitane afin qu’elle interprète le rêve qu’il a fait et dans lequel un enfant le mène aux pyramides d’Égypte et lui révèle l’existence d’un trésor. La gitane, en échange d’un dixième du trésor, lui conseille de suivre ce rêve et de se rendre en Égypte. Le jeune berger est face à un dilemme : rester auprès de la jeune fille dont il est amoureux et de ses chers moutons ou se lancer de par le vaste monde à la recherche d’un hypothétique trésor ?

« Il y a une grande vérité en ce monde : qui que tu sois et quoi que tu fasses, lorsque tu veux véritablement quelque chose, c’est que ce désir est né dans l’âme du l’univers? c’est ta missions sur la Terre. »

Le jeune berger, plein d’espoir, décide de se lancer dans la quête du trésor. La route est longue et les obstacles nombreux mais Santiago apprécie les rencontres qu’il fait en chemin et tire des leçons de chacun de ses expériences.

« L’âme du monde se nourrit du bonheur des gens ou de leur malheur, de l’envie ou de la jalousie. Accomplir sa légende personnelle est la seule et unique obligation des hommes. Tout n’est qu’une seule chose. Et quand tu veux une chose, tout l’univers conspire à te permettre de réaliser ton désir. »

Après avoir fait prospérer un commerce de cristaux, Santiago a assez d’argent pour poursuivre sa route. Il fait alors la connaissance d’un anglais qui est étrangement en possession des mêmes pierres que lui. Cet anglais est à la recherche du plus grand alchimiste. C’est ainsi que Santiago va lui aussi croiser la route de cet alchimiste….

J’ai commencé la lecture de ce conte initiatique emplie de curiosité. J’ai bien apprécié le début et la partie ou le jeune homme travaille dans le magasin de pierres précieuses. Mais au fil des pages, j’ai commencé à me lasser. Pour moi l’histoire n’est qu’un prétexte pour l’auteur dispenser ses préceptes philosophiques. D’abord intéressants, je les ai finalement trouvés redondants et un poil moralisateur. Cette quête philosophique du bonheur ne m’a malheureusement pas touchée. J’ai noté certaines phrases qui me parlaient mais leur accumulation m’a finalement pesé au point que je me suis totalement désintéressée de la fin du livre.

Une déception !

4 commentaires

  1. J’ai eu une période très Paolo Coelho et ensuite je me suis lassée à cause de ce que tu évoques : les phrases moralisatrices qui s’enchaînent… De cet auteur, j’avais par contre vraiment apprécié Veronika décide de mourir mais comme je l’ai lu lorsque j’étais étudiante, je ne suis pas sûre qu’à la relecture cela me passionne autant…

    Aimé par 1 personne

    • je ne connaissais pas du tout ce roman de Paulo Coelho donc je suis allée glaner quelques renseignements sur le net. La thématique semble intéressante. Je retenterai certainement un livre de cet auteur pour pouvoir me forger une opinion sur son style et ne pas rester sur une déception. Pourquoi pas celui-ci ?
      Merci pour cette suggestion 🙂

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