Hypérion 1 de Dan Simmons

Publié en 1991, ce roman de Dans Simmons, premier tome d’un cycle de quatre livres, est considéré comme un chef d’œuvre de la science fiction. J’ai lu ce livre il y a déjà plusieurs semaines mais j’ai tardé à vous le présenter car j’avais du mal à rédiger ma chronique. En effet j’ai eu beaucoup de difficulté à rentrer dans l’histoire et mon avis est assez mitigé.

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Titre : Hypérion 1 – Les cantos d’Hypérion Tome 1

Auteur : Dan Simmons

Editeur : Pocket

Pages : 282

Date parution : 1989

Genre : Science-fiction

 

L’histoire (4ème de couverture)


Sur Hypérion, le port spatial offre un spectacle de fin du monde. Des millions d’habitants s’entassent derrière les grilles, certains que le Gritche va venir les prendre. Ils veulent fuir. Mais l’Hégémonie ne veut rien savoir. Une guerre s’annonce et les routes du ciel doivent rester dégagées. Tout ce que le gouvernement a trouvé, c’est d’envoyer sept pèlerins. Mais ils n’y comprennent rien, et ne se connaissent même pas !

Le voyage leur permettra de se rapprocher. Car nul n’a été pris au hasard. Celui qui a fait la sélection semble même avoir fait preuve d’une lucidité diabolique. Et d’une cruauté raffinée !

 

Mon avis


Totalement novice dans ce genre littéraire du space opéra, j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire. Dès le début du roman, j’avais l’impression d’avoir raté un chapitre et qu’il me manquait des informations sur le contexte géographique, historique et politique de l’histoire. Cela est certainement voulu par l’auteur afin que l’on se trouve dans la même situation que les 7 pélerins qui ne se connaissent pas du tout et doivent apprendre à se connaître tout en repérant qui peut être l’espion.

Dans Simmons emploie beaucoup de termes inconnus dont le sens n’est pas toujours aisé à comprendre. Son style est assez dense avec des phrases très longues. Cela m’a rendu la lecture un peu difficile au début. Par exemple, cette phrase qui ne fait pas moins de 11 lignes et 103 mots :

Je suis tombé dessus tout à fait par hasard, en errant, un peu perdu, le long des berges du fleuve Hoolie, dans la partie la moins peuplée de la ville, ou le vieux centre cède progressivement la place à Jacktown dans un fouillis d’entrepôts gigantesques qui cachent ici la vue des tours en ruine jusqu’à ce que le promeneur se retrouve dans une rue en cul-de-sac, face aux murs de cette cathédrale, avec sa salle du chapitre à moitié effondrée dans le lit du fleuve et sa façade piquée par les vestiges de sa statuaire sinistre et apocalyptique de la période expansionniste posthégirienne.

J’ai tout de même trouvé très intéressant les récits des 3 personnages, en particulier celui du prêtre, un peu fantasmagorique et surprenant.

Et juste au moment ou je commence à bien rentrer dans l’histoire, le roman est fini ! La suite du récit des 4 autres pèlerins se trouvant dans le tome 2. A l’origine, ces 2 tomes ne formait qu’un seul volume et je trouve la division faite par l’éditeur assez peu naturelle et très dérangeante. Peut-être aurais-je beaucoup plus accroché si j’avais lu les quelques 600 pages d’Hypérion d’une seule traite !

Je ne sais donc pas si je lirai la suite d’Hypérion. Peut-être plus tard mais avant je pense qu’il y a d’autres romans de science fiction plus facile d’accès qui me correspondront mieux.

4 commentaires

  1. Je ne suis pas attiré plus que ça par la science-fiction et le space opera : j’en lis très rarement. Et j’avoue n’avoir jamais accroché à Star wars par exemple.
    Pour les phrases à rallonge en plus dans ce roman : cela a dû te rappeler à Marcel Proust 😉

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