Ainsi va la vie, Max et Lili est une collection que mon fils lit régulièrement depuis 3-4 ans. Il l’a découverte à l’école au cours de son année de CP et depuis il en emprunte assez souvent à la bibliothèque.
Titre : Max et Lili sont fans des marques – Ainsi va la vie – Tome 85
Auteur : Dominique de Saint Mars
Illustrateur : Serge Bloch
Editeur : Calligram
Pages : 45
Age de lecture : 6-9 ans
La lecture de Brucewainely (9 ans 1/2)
L’histoire
C’est l’histoire de deux frère et sœur, Max et Lili, qui veulent avoir des affaires de marques comme des vêtements ou des chaussures pour faire comme tout le monde à l’école. Mais leur mère ne veut pas parce que ça coûte trop cher. Leur père veut bien mais ils doivent le payer avec leur argent de poche.
L’avis de Brucewainely
J’ai bien aimé car à la fin il y a un petit questionnaire pour faire réfléchir sur l’histoire : est ce que tu es fan de marque ou pas, pourquoi ?
J’aime bien parce que c’est sous forme de BD et c’est facile et rigolo à lire.
Ma note :
Mon avis de Maman
Alors que la rentrée approche, Lili s’angoisse car a peur d’être jugée ringarde par les autres filles de la classe qui portent des affaires de marques. Max et elle entraînent leur maman faire des courses mais celle-ci refuse de céder à la dictature des marques. Les enfants se tournent alors vers leur père, plus souple sur le sujet, qui accepte qu’ils achètent des marques mais avec leur propre argent de poche. Si, Max qui économisait pour s’offrir une console hésite beaucoup à dépenser son argent pour des vêtements, Lili, elle reste campée sur ses idées. Elle veut être aussi cool que Valentine, la fille la mieux habillée de la classe.
Au travers de ce petit album illustrée, l’auteure pousse l’enfant à se poser des questions sur l’importance de l’apparence, la mode, le culte des marques, le phénomène de groupe. Chaque personnage soutient une thèse différente : dans le pour on a le papa qui met en avant la qualité des vêtements de marque, Lili qui parle de style et de mode – dans le contre, la mère se réfère au problème du prix et les grands parents mettent en avant l’argument que « l’habit ne fait pas le moine ».
Un sujet qui peut paraître anecdotique qui mais ne l’est pas tant que ça dans les cours de récré, tout comme dans le monde des adultes. Que l’on parle des dernières baskets à la mode ou d’une marque de voiture, les questions restent les mêmes.
Et sur ce thème, j’avais envie de rappeler la chanson de Jean Jacques Goldman intitulée Les choses sur l’album Chansons pour les pieds en 2001
Si j’avais si j’avais ça
Je serais ceci je serais cela
Sans chose je n’existe pas
Les regards glissent sur moi
J’envie ce que les autres ont
Je crève de ce que je n’ai pas
Le bonheur est possession
Les supermarchés mes temples à moi
Dans mes uniformes, rien que des marques identifiées
Les choses me donnent une identité
Je prie les choses et les choses m’ont pris
Elles me posent, elles me donnent un prix
Je prie les choses, elles comblent ma vie
C’est plus ‘je pense’ mais ‘j’ai’ donc je suis
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Coucou Adely, J’aime beaucoup le thème de ce livre et surtout j’adore cette chanson de Goldman : tellement juste.
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Bonjour Gaëtane,
Bercée par les chansons de Goldman depuis mon enfance, celle-ci m’est immédiatement venue à l’esprit quand j’ai lu ce petit livre qu’avait choisi mon fils. Elle est effectivement très juste 🙂
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