Le jour où j’ai appris à vivre de Laurent Gounelle

Un roman feel good qui nous amène à nous interroger sur notre conception du bonheur, sur notre relation à l’autre. Un livre agréable à lire même si parfois la réflexion est un un peu rapide et simpliste.

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 Titre : Le jour où j’ai appris à vivre

Auteur : Laurent Gounelle

Edition : Pocket

Pages : 286

Genre : Roman contemporain, littérature française, développement personnel

L’histoire


Jonathan, trentenaire, est agent d’assurance dans un cabinet qu’il a créé avec son ex-femme et son meilleur ami. Il vient de divorcer et ne voit sa fille de 7 ans que de temps à autre. Il mène une vie métro/boulot/dodo. Son univers va basculer au cours d’une balade sur les quais un dimanche matin lorsqu’une bohémienne lui annonce que sa mort est proche.

Il va alors radicalement changer et apprendre à profiter pleinement de chaque instant.

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Mon avis


C’est un bon livre qui donne à s’interroger sur le sens de sa vie.

Quelques points m’ont déçue : je trouve qu’il est traité de manière trop rapide. On assiste dans certains passages à une compilation de principes de pensée positive et de développement personnel (dissertations de Tante Maggie). J’aurais préféré qu’ils soient distillés peu a peu et plus approfondis. D’autre part, le happy end est un peu trop évident.

Mais pour revenir sur les points positifs, j’ai aimé l’idée d’apprendre à apprécier ce que l’on a, ce qui nous entoure, les choses simples de la vie comme le charme d’une balade dans la campagne.

Un passage a notamment retenu mon attention

« – tu dis ça parce que notre société ne t’a amené à ressentir que les plaisirs fugaces issus de la satisfaction de tes désirs. Elle ne t’a pas donné l’opportunité de ressentir la vraie joie, celle qui vient de l’intérieur…

– Peut-être

– quand tes parents voulaient te faire plaisir, qu’est ce qu’ils faisaient pour toi ?

– Ben… je sais pas…ils m’offraient un cadeau

[…]

Maggie se pencha en avant et resservit du thé.

– Le problème vois-tu, c’est que tes parents voulaient sincèrement te faire plaisir, et tu devais le ressentir, je présume. Ils voulaient sans doute ton bonheur.

– Bien sûr.

– Ils ne réalisaient pas qu’en fait ils étaient en train de t’enseigner qu’on devient heureux en recevant quelque chose de l’extérieur pour satisfaire ses désirs.

– Je vois…

– Sauf que c’est complètement faux. Plus tu te tourneras vers l’extérieur pour trouver des satisfactions,plus tu ressentiras le manque. Plus tu courras après tes désirs, moins tu en seras satisfait.»

J’ai également apprécié la partie ou Jonathan décide de contribuer au bonheur des autres par des petits gestes au quotidien. On n’est peut-être pas obligé d’aller jusqu’à, comme lui, offrir des fleurs ou des muffins à des inconnus mais pourquoi ne pas commencer avec un sourire, un compliment ? Ne vous est-il jamais arrivé de sortir maussade et soudain de vous sentir plus joyeux juste parce qu’un(e) inconnu croisé dans la rue ou dans le métro vous a souri ?

Informations complémentaires


A propos de l’auteur

Laurent Gounelle a toujours été passionné de sciences humaines : philosophie, psychologie. Consultant en relations humaines  en entreprises pendant 15 ans, il se concentre sur le développement personnel.

En 2008 il publie son 1er roman L’homme qui voulait être heureux qui rencontre un succès international puisqu’il est traduit dans 25 langues. Il publie ensuite un roman tous les 2 ans : Les dieux voyagent toujours incognito, Le philosophe qui n’était pas sage, Le jour ou j’ai appris à vivre, Et tu trouveras le trésor qui dort en toi.

 » Le poète roumain Mihai Eminescu disait : « la vie est un bien perdu pour celui qui ne l’a pas vécue comme il l’aurait voulu ». Le fait est qu’une fois au crépuscule de leur vie, beaucoup de gens ont des regrets et réalisent qu’ils vivraient différemment si c’était à refaire.

J’ai voulu écrire une histoire donnant l’envie irrésistible de vivre dès aujourd’hui selon nos aspirations profondes afin d’être pleinement satisfaits de notre existence.  » Laurent Gounelle (www.laurentgounelle.com)

Les romans de développement personnel

On trouve aujourd’hui de nombreux romans de développement personnel. Écrits sous forme de roman mettant en scène des personnages de fiction, ces livres relatent un parcours initiatique vers le bonheur.

Loin de l’exposé didactique ou de la méthode pratique, le récit nous amène à nous interroger sur le sens de notre vie et, via les personnages, nous livre des clés pour améliorer sa qualité de vie, réaliser ses rêves, développer son potentiel, améliorer sa relation à autrui.
A lire également : Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une de Raphaëlle Giordano

11 commentaires

  1. Je n’ai pas encore lu Les dieux voyagent toujours incognito.
    Mais, je trouve aussi le personnage de la tante assez déconcertant : à la fois le plus intéressant au niveau du discours et en même temps agaçant avec des monologues interminables. Peut-être que ses raisonnements et pensées philosophiques auraient pu être distillés peu à peu dans le roman et non traité en une seule fois sous forme d’un pavé.

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  2. Je suis mitigé sur ce roman. La tante, Madame je sais tout, m a énervé avec ses laïus.
    J’ai préféré les dieux voyagent toujours incognito.

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  3. Coucou,
    J’ai lu ce livre également et j’en avais parlé sur le blog, je l’avais beaucoup aimé et j’en garde un bon souvenir 🙂
    Des bisous et une bonne soirée !

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