Les Schtroumpfs noirs, 1er tome de la série de Peyo et Yvan Delporte

Les Schtroumpfs ont 56 ans et pourtant ils n’ont pas pris une ride ! BD, dessin animé, film… les Schtroumpfs sont toujours bien présents. Cette série a bercé mon enfance et aujourd’hui ce sont mes enfants qui la lisent. J’ai donc eu envie de revenir sur cette saga avec le premier album paru en 1963 et intitulé Les Schtroumpfs noirs.

Les schtroumpfs noirs de Peyo et Yvan Delporte

Titre : Les Schtroumpfs noirs

Auteurs : Peyo et Yvan Delporte

Editeur : Dupuis

Pages : 64

Parution : 1963

Genre : Bande dessinée, Littérature jeunesse, Littérature belge

 

L’histoire


Cet album est composé de 3 courtes histoires

Le Schtroumpf noir : Alors que les Schtroumpfs travaillent à la construction d’un pont, l’un d’eux parti chercher du bois se fait piquer à la queue par une mouche étrange, la mouche Bzz. Il se transforme alors en un Schtroumpf noir, agressif et ne s’exprimant plus que par borborygme (gnap, gnap). De retour au village, il mord d’autres Schtroumpfs et l’épidémie se répand…

Le Schtroumpf volant : Après avoir échappé de peu aux griffes du terrible chat Azraël, un des Schtroumpf émet l’idée de devenir un Schtroumpf volant. Sans répit, il va concevoir différents systèmes pour tenter de voler dans les airs tel un oiseau…

Le voleur de Schtroumpfs : le terrible sorcier Gargamel a besoin d’un Schtroumpf pour la potion de la pierre philosophale. Dès lors, il n’a plus qu’une idée en tête : traquer les petits lutins pour en capturer un.

 

Mon avis


Alors que dans certaines séries (voir mon avis sur le tome 1 de Lucky Luke), les premiers albums sont encore hésitants et les dessins simplistes, je trouve cette première histoire des Schtroumpfs très réussie.

L’univers des Schtroumpfs est déjà bien structuré. Les Schtroumpfs se démarquent par leur petite taille, leur peau bleue et surtout leur langage bien particulier : ils parlent le Schtroumpf ! Quelle trouvaille formidable que ce langage qui permet de nombreux jeux de mots et quiproquos !

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Au niveau du graphisme, les Schtroumpfs ont déjà leur forme définitive. Les dessins sont colorés et les traits ronds. La 1ere planche nous propose un plan très complet  de l’univers Schtroumpf avec le village, la forêt, le champ de Salsepareille, la rivière qui mène au lac avec le grand pont, le petit pont, le barrage et le gué.

Saviez-vous qu’à l’origine les Schtroumpfs étaient roses ? Et bien oui, en lisant la biographie Peyo l’enchanteur de Hugues Dayez, j’ai appris que, bien avant la naissance officielle des Schtroumpfs, Peyo avait créé pour un dessin animé intitulé Le cadeau à la fée des petits lutins roses coiffés de corolles de fleurs. Pour un épisode de la série Johan et Pirlouit intitulé La flute à six trous, Peyo avait décidé de réutiliser ces lutins dans l’intrigue. Mais la couleur rose étant trop proche de la carnation humaine, il a décidé de choisir une autre couleur : le rouge était trop voyant, le vert difficile à distinguer du décors de la foret, le jaune trop flashy… Il a donc opté pour le bleu ! Ces petits personnages ont rencontré un tel succès qu’il a décidé de les développer au travers de leur propre série !

Dans la 2ème histoire, le Schtroumpf volant, on découvre le Schtroumpf à lunettes. Même s’il n’a pas encore de nom précis, il est déjà bien casse-pieds !  Le sorcier Gargamel est aussi mentionné mais on ne voit que son chat, Azraël qui aimerait bien croquer les petits Schtroumpfs.

Dans cette histoire, j’aime particulièrement le comique de répétition avec les Schtroumpfs qui suivent le Schtroumpf volant pour récupérer les objets que celui-ci leur emprunte.

La 3ème histoire fait enfin apparaître le sorcier Gargamel. Celui-ci veut absolument capturer un Schtroumpf car la formule de la pierre philosophale qui permet de transformer les métaux en or nécessite de faire dissoudre un Schtroumpf ! C’est le début d’une chasse sans répit qui durera tout au long de la série. S’il est méchant et diabolique, il n’est heureusement pas très futé, ce qui permet aux Schtroumpfs de toujours s’en sortir !

Pour l’anecdote, le nom de Gargamel a été trouvé par Yvan Delporte qui s’est inspiré de la mère de Gargantua (personnage de Rabelais) dont le prénom était Gargamelle (information tirée de Peyo l’enchanteur).

Quelques 35 ans après l’avoir lu pour la première fois, le charme reste intact. Et, si ce n’est pas mon album préféré des Schtroumpfs, je le trouve tout de même très réussi. D’ailleurs, dès la parution des premières histoires dans le magazine Spirou, ces petits lutins ont connu le succès auprès des lecteurs  !

 

Informations complémentaires


La collection Les Schtroumpfs

1- Les Schtroumpfs noirs, 2- Le Schtroumpfissime, 3- La Schtroumpfette, Dupuis, 4- L’Œuf et les Schtroumpfs, Dupuis, 5- Les Schtroumpfs et le Cracoucass, 6- Le Cosmoschtroumpf, 7- L’Apprenti Schtroumpf, Dupuis, 8- Histoires de Schtroumpfs, – 9- Schtroumpf vert et Vert Schtroumpf, 10- La Soupe aux Schtroumpfs, 11- Les Schtroumpfs olympiques, 12- Le Bébé Schtroumpf, 13- Les P’tits Schtroumpfs, 14- L’Aéroschtroumpf, 15- L’Étrange Réveil du Schtroumpf paresseux, 16- Le Schtroumpf financier, 17- Le Schtroumpfeur de bijoux, 18- Docteur Schtroumpf, 19- Le Schtroumpf sauvage, 20- La Menace Schtroumpf, 21- On ne schtroumpfe pas le progrès, 22- Le Schtroumpf reporter, 23- Les Schtroumpfs joueurs, 24- Salade de Schtroumpfs, 25- Un Enfant chez les Schtroumpfs, 26- Les Schtroumpfs et le Livre qui dit tout, 27- Schtroumpf les Bains, 28- La Grande Schtroumpfette, 29- Les Schtroumpfs et l’Arbre d’or, 30- Les Schtroumpfs de l’ordre, 31- Les Schtroumpfs à Pilulit, 32- Les Schtroumpfs et l’Amour Sorcier, 33- Schtroumpf le héros, 34- Les Schtroumpfs et le Demi-génie, 35- Les Schtroumpfs et les haricots mauves, 36- Les Schtroumpfs et le dragon du lac, 37- Les Schtroumpfs et la machine à rêver

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