J’ai perdu Albert de Didier Van Cauwelaert

Quand j’ai entendu parler du film J’ai perdu Albert, le sujet m’avait interpellée mais par manque de temps, je ne suis pas allée le voir. Par contre, quand j’ai vu que le roman de Didier Van Cauwelaert était disponible à la bibliothèque, j’ai sauté sur l’occasion pour découvrir cette comédie qui m’a enchantée !

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Titre : J’ai perdu Albert

Auteur : Didier Van Cauwelaert

Editeur : Albin Michel  / Audiolib

Pages : 217  /  5h

Parution : 2018

Genre : littérature française, Contemporain, Humoristique

 

L’histoire


« Je suis la voyante la plus en vue du pays et, depuis hier midi, je ne vois plus rien. »
Pourquoi, après vingt-cinq ans de cohabitation, l’esprit qui hante Chloé l’a-t-il soudain quittée pour sauter dans la tête d’un garçon de café, Zac, apiculteur à la dérive qui ne croit en rien ? La situation est totalement invivable, pour elle comme pour lui, d’autant que cet esprit qui s’est mis à le bombarder d’informations capitales et pressantes n’est autre qu’Albert Einstein…
Dans une comédie romantique haletante où la spiritualité s’attaque aux enjeux planétaires, Didier van Cauwelaert invente avec bonheur une nouvelle forme de triangle amoureux.

 

Mon avis


Autant le dire tout de suite : j’ai beaucoup aimé cette petite comédie, bourrée d’humour, de loufoquerie, de tendresse, et d’un brin de réflexion sur le devenir du monde. Cela tient en très grande partie au personnage d’Albert Einstein, que Didier Van Cauwelaert décrit à la fois comme facétieux, enthousiaste, mû par de soudaines visions scientifiques, plein de colère face à aux obstacles qu’il a rencontré tout au long de sa vie,  et finalement très philosophe !

Chloé, la trentaine, est une femme d’affaire surbookée : dotée de pouvoirs  de médium depuis son adolescence, elle travaille aujourd’hui pour les plus grands de ce monde (armée, gouvernement, PDG de multinationales…) Il faut dire que ses visions sont toujours exactes. Et pour causes, elles lui sont inspirées directement par Albert Einstein qui siège dans un coin de son cerveau. Totalement centrée sur son « métier », Chloé en a oublié de vivre sa vie.

Zac, lui, est un apiculteur dont la vie a tourné au fiasco : sa femme l’a quitté en lui laissant une montagne de dettes et ses abeilles meurent les unes après les autres sans raison. Au bord de la faillite, il survit grâce à un petit boulot de garçon de café.

La vie de ces 2 êtres que rien ne prédisposait à se rencontrer, va être totalement chamboulée lorsque Einstein va subitement décider de « changer de tête » et quitter Chloé pour Zac. La perte de ses dons par Chloé et la découverte de son pouvoir médiumnique par Zac va donner lieu à des situations burlesques. Bien que totalement divergents, Chloé et Zac vont devoir unir leur efforts pour persuader Einstein de reprendre sa place. Mais le génie est têtu et agit pour des raisons bien précises…

Un roman léger et plein d’humour au travers duquel Didier Van Cauwelaert pose tout de même des questions importantes sur le devenir de l’humanité, l’importance des abeilles dans l’écosystème, les risques d’une science sans conscience. Et j’ai apprécié les passages concernant la vie d’Albert Eisntein.

Si le roman Jules ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable, j’ai, au contraire, passé un agréable moment à la lecture de J’ai perdu Albert  et cela m’a donné envie de découvrir d’autres romans de Didier Van Cauwelaert.

 

Informations complémentaires


Adaptation au cinéma

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J’ai perdu Albert a été adapté au cinéma en même temps que la sortie de livre. C’était un souhait de l’auteur qui a écrit son roman en imaginant directement sa mise en scène.

Les rôles principaux sont tenus par Julier Ferrier, Stéphane Plazza, Josiane Balasko et Bernard LeCoq.

Je n’ai malheureusement pas vu ce film mais la bande annonce, et le fait qu’il soit réalisé par Didier Van Cauwelaert lui-même , laisse supposer qu’il est conforme en tous points au roman.

D’après les critiques que j’ai pu lire ci et là, le jeu d’actrice de Julie Ferrier et de Josiane Balasko est indéniable mais les avis sur Stéphane Plazza  sont plus partagés. Certains déplorent également un certain manque de rythme au film.

Et vous, avez-vous vu J’ai perdu Albert ? Qu’en avez-vous pensé ?

 

Bibliographie de Didier Van Cauwelaert

Auteur prolixe, Didier Van Cauwelaert a écrit de nombreux romans, essais, bandes dessinées, pièces de théâtre, nouvelles et comédies musicales..

Vingt ans et des poussières, 1982  –   Poisson d’amour, 1984   –   Les Vacances du fantôme, 1986   –   L’Orange amère, 1988   –   Un objet en souffrance, 1991   –   Cheyenne, 1993   –   Un aller simple, 1994   –   La Vie interdite, 1997   –   Corps étranger, 1998   –   La Demi-pensionnaire, 1999   –   L’Éducation d’une fée, 2000   –   L’Apparition, 2001   –   Rencontre sous X, 2002   –   Karine après la vie, coauteur avec Maryvonne et Yvon Dray, 2002   –   Hors de moi, 2003   –   L’Évangile de Jimmy, 2004   –   Attirances, 2005   –   Le Père adopté, 2007   –   La Nuit dernière au XVe siècle, 2008   –   La Maison des lumières, 2009   –   Thomas Drimm – Tome 1 : La fin du monde tombe un jeudi, 2009   –   Les Témoins de la mariée, 2010   –   Thomas Drimm – Tome 2 : La guerre des arbres commence le 13, 2010   –   Le Journal intime d’un arbre, 2011   –   Double identité, 2012   –   La Femme de nos vies, 2013   –   52 cadavres exquis (collectif avec Tatiana de Rosnay, Harold Cobert, Irène Frain, Daniel Picouly, Christine Orban, Yann Queffélec)   –   Le Principe de Pauline, 2014   –   Jules, 2015   –   On dirait nous, 2016   –   Le retour de Jules, 2017   –   J’ai perdu Albert, 2018

5 commentaires

  1. […] « j’ai beaucoup aimé cette petite comédie, bourrée d’humour, de loufoquerie, de tendresse, et d’un brin de réflexion sur le devenir du monde. Cela tient en très grande partie au personnage d’Albert Einstein, que Didier Van Cauwelaert décrit à la fois comme facétieux, enthousiaste, mû par de soudaines visions scientifiques, plein de colère face à aux obstacles qu’il a rencontré tout au long de sa vie, et finalement très philosophe ! »… [lire la suite de mon avis sur J’ai perdu Albert de Didier Van Cauwelaert] […]

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  2. J’aime bien cet auteur même si au final j’ai lu assez peu de livres de lui (il faut dire qu’il est vraiment prolifique). Je me note ce titre en tout cas.
    Pas vu le film non plus mais j’aime bien Julie Ferrier donc à voir si j’ai l’occasion.

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